La causalité, phénoménale, est la propriété de l’existence, ruisselante de douleurs en douceurs (aussi migratoire).
Exister, voilà la prédétermination, la préservation (instinctive, innée, ancestrale acquisition).
Voilà la Prégnante Obligation (inéluctable incitation naturelle ou morale) de faire (assouvir ou subvenir) ce qui est indispensable (s’entraider, à cause de la diversité des besoins, engendrant l’empathie).
L’obligation, involontaire, comporte son propre déni, le nécessaire (existentiel), mais illusoire (sentimental), libre arbitre, l’intentionnalité, incluant la responsabilité, aussi la faute, exclusive de l’erreur.
Voilà le sentiment d’être libre de choisir, l’antinomique nécessité, essentielle.
Pour nous convaincre d’être maîtres de nous même, nous agréons l’illusion d’avoir la faculté (possibilité) de choisir (préférer, le meilleur, pour et selon nous), ce que la morale et notre raisonnement (le suivi de la causalité), induit de notre incomplète et particulière connaissance, affectivement et possiblement acquise, soit de notre qualitative sensibilité, dont la mémoire, partiellement constituée, est l’instrument, nous imposent, de devoir vouloir, de nous comporter conformément (à nous même) au tenant, la connaissance ou l’ignorance, et aboutissant, la paix ou la contrainte, et relativement à une conviction.
A postériori, nous ne choisissons pas (le choix, annihilant notre animalité, n’est pas pure mais hypothétique puisque relatif et déjà instinctif). Nous considérant suffisamment conscient, mais conditionnés et stabilisés, personnalisés (conscience en état), nous nous Contentons, aussi en nous jugeant, nous contraignant à participer et cultivant la Puissance, par crainte du Dehors, adversaires plutôt que partenaires.
Voilà l’adaptation, réactionnelle et progressive, directionnelle.
Cette illusion, irréelle mais véritable, nous permet d’exister, décisionnaires (de ce que nous devons faire), impliquant la nécessaire certitude (conviction, approximative et divergente ressentie contrariante, résultante de la constitutionnelle méconnaissance), nous soulageant irréversiblement, éclairés, éblouis, d’où notre comportement, à l’extrême, destructeur, de l’Objet (voilà donc notre ultime espoir, atteindre l’absolu, quitter la réalité).
Nous en sommes essentiellement vrais comme avoir (posséder) est existentiellement définitoire (Avoir, des besoins, aussi de se définir, erronément).
L’humain naît Aimant (en attirance),
Puis s’adapte et s’installe (continuellement).
Cependant Aspire toujours à communier, réellement en partageant, intimement confondu, goûtant de tout sens.
Sauvage (tenté) et domestiqué (rendu).
Naturel et normalisé.
Ne pouvant qu’être ainsi (essentiellement dual, sentimental raisonnant), obligé à sa qualitative Possibilité, de s’améliorer (par la connaissance), à devenir (oisif ou contemplatif).
En état de connaissance, nous apparaissons (ne percevons pas) ce que nous ressentons (voilà, entre autres, le racisme),
Bientôt débridés, reconvertis d’obéissants, collectivement solitaires, en participants, individuellement solidaires.
Revoilà la confiance, aussi en la naturelle providence.
Mondialement communicante, l’humanité se reconnaît.
Avertie, elle se réincorpore à l’obligation de soin du corps.
Voilà un monde qui, après avoir perdu (souillé) son paradis (la multitude), pourrait ne pas s’achever.
(L’interférence de mondes nous est défendue. Probablement il en est qui perdurent. En réalité il n’est que l’effet, auquel, pourtant prévoyants, nous nous fions, exclusivement).
La sensation, radiante, est profondément et universellement communicative.
Chaque cellule (composante sensitive, s’unifiant par attractive similitude) existe, née d’une âme.
Là, présent (partageant douceur et douleur), Être (générateur de la pollinisation ou sexualité) inspire des sentiments (intuition), la conscience en Transpire d’autres (instinct).
La conscience (de ce qui est) est perpétuellement renouvelée, constamment nouvelle, réactive (perceptive, apparitrice, découvre). Le présent, temps de l’éternelle jeunesse, de la vérité (de la méconnaissance), demain sera passé, Aujourd’hui est souvenir (nous sommes tout ce que nous avons senti et ressenti, perçu, aperçu et apparu, là à notre époque).
Omniprésente et inévitable, la mort tente l’homme (connaissant d’être provisoire), d’être au dessus de tout, déjà de cette mouche.
Si l’existence est en partage, affectif, de l’universelle présence de toute conscience (compagne, même mouche), il faut sa durée pour apprendre à regarder (être guéri), pour pouvoir voir et goûter l’odeur des choses, leurs musicales couleurs (idées, sensationnelles apparitions), particulières et ambiantes, être Pleine conscience (nourrie), amoureuse (tombée hors de la raison), de l’avoir été, enfant, tendrement aimée.
Nous reconnaissons l’inné et subconscient savoir (Être et l’âme), mais cette reconnaissance est confusionnelle.
La Réponse, Finale, est en nous, au delà de la connaissance, nous nous en préserverons jusqu’au bout.
Existant, en situation et relation, comment aimer tout autre alors qu’il est hors de nous ?
Pourquoi comprendre (goûter, se confondre en tout) ?
Le bonheur, de contenter à émerveiller, est vécu, ignoré, espéré et remémoré.
Vois là, aussi étroite qu’elle soit, la communion, car tout (toi aussi) Est d’aimer, en partage, Être.